[Extraits]

[7]           L’appelant cherche ensuite à mettre en preuve un document reproduisant divers messages échangés entre les parties sur Facebook. En première instance, la juge a refusé cette preuve puisque l’appelant n’a pas été en mesure d’établir que les messages n’ont pas été altérés et qu’ils ont été maintenus dans leur intégralité[4].

[8]           Même si les messages avaient été admis, cette preuve ne serait pas déterminante quant à l’issue du litige compte tenu de leur faible force probante. Outre la possibilité que les conversations soient incomplètes ou qu’elles aient été modifiées par l’appelant, l’intimée témoigne que ces messages furent écrits à une époque où elle conservait l’espoir que les choses puissent se rétablir.

[9]           Enfin, le troisième moyen proposé doit également échouer. L’appelant demande essentiellement à la Cour de réévaluer l’ensemble de la preuve présentée en première instance afin d’en tirer des conclusions différentes de celles retenues par la juge de première instance. Or, en l’absence d’une erreur manifeste et déterminante, la Cour doit faire preuve de déférence envers les déterminations de la juge de première instance qui a eu l’avantage de voir et d’entendre les divers témoins[5].


Dernière modification : le 28 février 2019 à 14 h 34 min.